OpenLayer, 1 an plus tard
Retour sur la première année d'existence d'OpenLayer
Cela fait maintenant 1 an que j’ai lancé OpenLayer, mon projet de podcast vidéo sur l’IA. 32 épisodes plus tard, beaucoup de choses se sont dites derrière le micro. Ce texte débute par une présentation de mon voyage dans cette aventure et je termine avec un survol de certains moments forts des diverses discussions que j’ai eu la chance d’avoir avec les invités.
Le projet
D’abord, c’est quoi OpenLayer?
Ça se veut un lieu où une myriade de personnes ayant des profils aux antipodes les uns des autres, mais gravitant autour de cette bébitte qu’est l’IA, viennent partager de leur expérience. De l’expert en recherche en apprentissage automatique en passant par l’avocat en propriété intellectuelle jusqu’aux ressources humaines ou la santé. Nous avons eu droit à beaucoup d’informations sur cet univers selon différents acteurs du milieu.
Cette idée d’avoir un podcast vidéo m’est venue il y a environ 2-3 ans en écoutant Mike Ward sous écoute (j’ai écouté l’ensemble des épisodes ou à peu près #BRAG). Je me suis dit, il y a quelque chose d’intéressant à faire avec cela. Par la suite, les choses se sont mises en branle lorsque j’ai quitté mon appartement d’étudiant laid sur l’avenue Myrand. Un mur « blanc » vieilli par le soleil et les années en arrière-plan accompagné du son de mon voisin qui game en gueulant (littéralement), ce n’est pas l’arrière-plan le plus excitant mettons.
Les débuts
Fast-forward à l’été 2019, pour commencer, j’ai débuté en invitant un collègue et ami, Nicolas Garneau, pour rendre l’expérience plus « facile » puisque je le connais bien. C’est un épisode intéressant puisqu’on aborde différents aspects personnels de sa vie, mais aussi de sujets plus techniques comme la qualité du code en recherche et ce qui se veut être une introduction à la reproductibilité en science.
L’évolution
Les épisodes suivants m’ont permis d’effectuer plusieurs expérimentations: le décor à utiliser, la configuration de la console de son, le positionnement des micros et de la caméra, le contrôle de la lumière dans l’environnement et de mes chats dans l’arrière-plan. Plusieurs points ont été corrigés, mais d’autres restent à améliorer.
Et maintenant?
On m’a souvent demandé : penses-tu qu’il va y avoir une fin?
Je vais t’avouer que je n’y pense pas vraiment, si ce jour arrive, je vais voir ce que je fais, mais j’ai encore une liste d’au moins 30 invités intéressés à participer à un enregistrement, je suis donc sûrement encore bon pour deux années d’épisodes à ce rythme.
Les discussions
À travers les divers épisodes, plusieurs sujets ont été abordés avec les invités. Notamment l’aspect technique de l’IA ou de l’apprentissage automatique, le droit et la législation des algorithmes et leurs propriétés intellectuelles, la mise en production des solutions et j’en passe. Je pourrais facilement faire un texte avec chaque épisode, c’est pourquoi je vais plutôt recenser ici quelques moments forts qui m’ont personnellement marqué et qui m’ont amené à réfléchir sur certains aspects de mon travail.
Premièrement, en réfléchissant au contenu des épisodes, j’en suis venu à un constat; le plus important n’est pas la technologie, ton expertise ou whatever, mais principalement la vision que tu portes sur le problème et comment tu l’utilises pour adresser le problème.
Prenons par exemple, Alexandre Dubé-Côté, qui a vraiment utilisé une vision orientée affaires pour nous expliquer comment bien concevoir des solutions d’IA. Cette dernière doit répondre à un besoin, qu’il soit d’affaires, académique, ou social, sa solution doit répondre à un besoin.
Helene-Sarah Becotte utilise beaucoup ce discours lorsqu’elle parle de son utilisation des mathématiques. La vision de beaucoup de gens (dans mon entourage non universitaire, mettons) des maths c’est que c’est useless. Alors que si on lui donne une vision plus utilitaire, donc répondre à un besoin, bien les maths prennent tout leur sens. Le meilleur exemple de cela est son excellent blog sur l’optimisation de ta consommation de café pour être le plus productif possible.
Deuxièmement, sois bon dans au moins deux domaines, je crois que c’est Gabrielle Trudeau qui cite son paternel lui ayant dit cette phrase : dans la vie tu dois avoir deux expertises (je n’ai pas réussi à retrouver le moment exact). J’ai trouvé cela fascinant comme concept et ça m’a fait penser à cette discussion avec Charles Demontigny qui dit sensiblement la même chose : qu’il aime apprendre 80% de l’essentiel sur plusieurs domaines plutôt que de connaître un seul domaine à 100% (principe de Pareto).
J’ai trouvé intéressante l’idée de connaître relativement bien plusieurs domaines, particulièrement de nos jours où la multidisciplinarité est de plus en plus présente dans les projets au sein des entreprises. De connaître au minimum le vocabulaire et les différentes notions de base d’un secteur permet de faciliter la communication. Particulièrement lorsque l’on sait que l’IA s’applique à plusieurs domaines (génie, santé, finance …).
Ce qui m’amène à mon troisième point, do the extra miles! À travers les diverses discussions, j’ai eu à de multiples occasions l’impression que c’est vraiment ce qui peut faire la différence dans un parcours. Par exemple, se construire un porte-folio de solution, développer son image professionnelle sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Twitter, Tik Tok?!?!). Le point est, fait en un petit peu plus que les autres et ça va paraître sur le long run.
Écoute, je pourrais encore continuer, mais l’idée reste de faire un retour sur cette expérience plus qu’analyser chaque moment. J’espère continuer cette aventure encore longtemps et merci à tous mes number one fan.